Ruelle aux milles couleurs chatoyantes, c'est ici que viennent se repaître les envieux de luxure. Clubs de strip-tease, bars à jeux d'argent et petit hôtel calfeutré entre les briques, cette rue est le plus souvent évitée par le petit peuple, puisqu'elle regorge de drogues, d'alcool, et empeste l'orgasme. On évite également les petites frappes qui profitent des riches qui désirent dissimuler leurs amants...

Le Club possédant le plus de renommée. Et pour cause ! Il ne s'agit pas là d'une vente de femme ou de strip-tease basique. Tout ici est artistique, tel le Moulin Rouge de Paris. Considéré comme un cabaret en premier lieu, il a pris le nom de Club lorsqu'il a ouvert sa deuxième scène. La danse est devenu un spectacle alléchant à ceux qui désirent trouver la beauté et la majesté.

Ancien Goulag, la majorité pense que les locaux ont été démesurément modifié avec sa reconversion en hôpital psychiatrique. Il n'en est cependant rien. Entrer dans ce bâtiment relève de l'exploit. Nul ne sait réellement quelles pratiques y sont perpétrées, mais la majorité des patients qui y entrent n'en ressortent que traumatisés davantage. Le peuple prie pour ne pas sombrer dans la folie, préfère plaider coupable que malade.

Dans les boyaux de la Ruelle Rouge, dans une impasse adjacente à laquelle on penserait à peine, se trouve nichée la Maison Close, la grosse Abyssal, dont les portes rouges impliquent déjà l'obscène. Bâtisse aussi vieille que la ville, c'est dans le ventre du monstre qu'on trouve les meilleurs crus, et que l'on peut se repaître des moindres détails incendiaires, à tarir les vices en les réalisant un par un...