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BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Zorya Domacheva
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Zorya Domacheva
Impétuosité : 114
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Voilà qu’elle danse sur le sang des autres, cette princesse sans titre. Elle observe l’homme qu’on met à mort pour avoir mal usé de sa langue, sans sourciller depuis l’ombre de la porte. Gorgonia se regorge de ce spectacle et regrette de ne pas pouvoir participer. Bien que garder ses mains propres lui plait, tout autant. Elle susurre la douleur qu’à deux, elles peuvent imposer et la blonde ne peut qu’acquiescer. La domachev n’est pas sans savoir les plaisirs de la souffrance. Elle tourne le dos à la scène pour mieux quitter l’édifice en ruine. Ni vue, ni entendu. Se faufilant dans la nuit, sans l’ombre de l’aide de son chien d’assistance. Styx entièrement libre à ses côtés, prenant son rôle de garde. C’est la nuit qui la libère, ses yeux retrouvant leur force. Cadeau de la gorgone. Elle traverse les routes, se faufile sans faire un bruit. Douce créature nocturne qui retrouve ses aises. Elle s’étire au détour d’une ruelle, avant de s’y enfoncer sans une hésitation. Qui pourrait dire qu’elle n’est pas une proie, mais bien une chasseresse dans cette ville? La plupart s’y laissent tromper.

Certains visages des bas quartiers se reculent à son approche, ceux-là même qui servent sa famille depuis de longues années. C’est qu’il ne faut pas décoiffer la première née d’Aegir, même si celui-ci pourrit entre les murs de la prison. Un cadeau que Nyx, c'est fait plaisir à précipiter, l’an dernier. Le père en moins, il n’y a plus que l’oncle sur sa route. L’oncle et tous les hommes qui pullulent sous le nom Domachev. Des contretemps qui l’agacent et la font frémir, à la simple idée de les voir s’agenouiller dans la boue pour lui remettre ce qui lui appartient. Cette couronne que son genre lui a arrachée des mains à la naissance. Serrant les dents, elle aperçoit finalement le manoir qui se dessine sous yeux. Beauté qui s’élève dans la crasse de Moscou. La blonde s’y faufile en silence, sachant pertinemment comment ne pas être apperçu dans cette maison surpeuplée d’insecte. L’époux au travail, la famille à ses occupations, Zorya en profite pour attraper une bouteille de vin dans la cave, deux verres et s’installe à même la table qui s’y trouve. Jambe croisée, Styx couché à ses pieds, elle déverse le liquide pour mieux le goûter des lèvres. La pièce plongée dans la pénombre, par choix. Pour garder ses yeux alertes et ne pas se retrouver aveuglé par la lumière. Elle savoure l’instant de silence, attendant patiemment que son invité vienne la rejoindre. Vadim, le bras droit d’Anastass, son collègue du Culte de Hel. Un invité qu’elle respecte pour une fois.  

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  Mar 17 Sep - 17:00
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Vadim Revmir
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Vadim Revmir
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L'épreuve s'achève, symphonie dantesque terminée d'un silence mortifère. Et par un ressort tordu de stratégie, ceux qui regagnent leurs pénates avec la peur d'avoir échoué dans le bide sont les grands gagnants de la soirée.
Ceux qui ont manqué de vaciller, qui ont détourné les yeux pour ne pas voir ce cadavre trop petit pour être supportable ; ceux-là, Vadim ne saurait leur reprocher l'absolue normalité de leur humanité. Mais ceux-là, ils redoubleront quand-même d'efforts, persuadés d'avoir déçu les attentes de leurs Pères, de n'avoir su porter le lourd fardeau de leur Famille. Revmir les horrifie aujourd'hui, trop pour qu'ils puissent à nouveau l'aimer mais assez pour les dissuader de toute mauvaise volonté.
Certains ont des enfants, d'autres en voudront - et réels ou projetés, la petite fille a revêtu tous leurs visages. Chacun de ces hommes s'est un peu tranché la gorge avec le père, ce soir.

Pourtant, ils ne constituent pas ses suspects - et en parfaite sincérité, Vadim ne compte plus jamais recommencer. Car s'il ne le dira jamais, l'acte ignoble ne l'a pas laissé indemne, il savait dès le début que le visage de la fillette le hanterait toutes ses nuits jusqu'à la dernière.
Il s'agirait de ne pas cumuler les spectres.

Alors au bout de son raisonnement, ceux qui ont dangereusement récolté toute son attention sont ceux qui n'ont pas eu la nausée. Qui n'ont jamais détourné le regard. Car ceux-là sont soit de grands psychopathes, soit d'aussi bons menteurs que lui - et de l'une ou l'autre engeance, il convient de se méfier comme de la peste.

Apeurer les moutons, dénicher les loups.
Une pierre, deux coups.

Mais parmi ces âmes monstrueuses, il en est Une qui a ravi ses espérances plus qu'elle ne les a déçues. Car il n'en n'attendait pas moins d'Elle, et toute autre réaction aurait prouvé qu'elle essayait de lui mentir, ce qui aurait affligé Monsieur d'une grande tristesse.
Dans cette partie d'échec dont il n'a pas la prétention d'être maître, Zorya est une tour, un élément indispensable aux desseins du chaos. Toujours là où on ne l'attend pas, elle l'a prouvé en trahissant son père, du moins pour les privilégiés qui le savent. Et dans ses victoires à venir ou dans une défaite cuisante, elle renversera le statu-quo à nouveau, fatalement, irréfutablement. Car elle est forgée dans l'essence même de ce qui renverse les mondes, qu'est l'esprit de contradiction maladif auquel elle s'est vouée toute entière. C'est tout ce qu'il attend d'elle. Les merveilleux sursauts d'un ego en mal de reconnaissance aux méthodes profondément sociopathiques.

La voiture qui fend la fange confinée du quartier ne passe pas exactement inaperçue dans les rues crasses, mais c'est un char confortable dans sa guerre éternelle contre le froid délétère. Elle dépose Monsieur devant l'entrée officieuse et sans allure, voie des complots entre les Hommes du monde. En poussant la porte après le code identificateur frappé dessus, Vadim sent le fumet délicieux de la terre et des vieux fûts lui prendre l'odorat, ce d'autant que ses autres sens se voient shuntés dans une scène, une fois de plus, pleine de surprise. Au milieu d'une pénombre pour le moins théâtrale, Revmir distingue à peine la silhouette de sa Blonde et dans l'épaisseur du silence, les halètements rapides du sempiternel animal.
« Ma Dame. Le chien. »
Se présente Revmir avec déférence, un grondement méfiant en guise de réponse. Ne souhaitant pas déranger les désirs de la dame d'être tapie dans l'ombre, il referme la porte et progresse précautionneusement jusqu'à l'assise qui attend son séant. Soupire avec amusement, en prenant place où il présume être devant elle, un sourire entendu dans sa voix claironnante.
« Je te dirais bien que tu es belle ce soir, si on n'y voyait pas comme à travers une pelle. Même si, j'imagine, je peux sans risque présumer que tu l'es. »

Quelques bruits de tissus, de carton, un cliquetis et la flamme fend les ombres devant son visage, sur une tige qu'il embrase avec lenteur ; qui allume d'une lumière chaude son nez bancroche chaque fois qu'il y tire.
« Est-ce que je dois craindre les bêtes tapies dans l'ombre qui attendent de me dévorer, Zorya ? »
Roucoule monsieur avec un amusement certain, excitation facile dans la lourdeur fastidieuse de cette soirée merdique.
« Tu as toujours été favorite en lisse des personnes qui trouveraient un moyen de m'assassiner. Mais j'ai la faiblesse de croire que je te suis encore un peu utile. Si ce n'est pas le cas, tu peux me le dire, je ne suis pas susceptible. »
Ou si peu.



@Zorya Domacheva
  Jeu 19 Sep - 14:01
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Zorya Domacheva
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Zorya Domacheva
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L'intrigante se complet dans la pénombre, qui lui redonne la capaciter de voir. Lui redonne un avantage, là où la plupart s'inquiète. En quelques minutes, la cave à vin lui paraît aussi clairement que si le soleil pouvait l'atteindre. Les moindres détails ne pouvant plus échapper à cette particularité, que Gorgonia lui a offerte en la prenant comme hôte. Le vin sur la langue, ses muscles se détendent. Elle aime pouvoir laisser tomber son masque angélique, laissé poindre ce qui gronde au fond de ses entrailles. Du moins, la pointe de l'iceberg seulement. La créature qui mûrit dans son âme, demeurant son secret. Un seul homme pouvant se vanter de savoir ce qui se cache sous sa chaire. Un seul… Qui n'ose jamais ne serait-ce que le sous-entendre. Desislav sait la servir avec loyauté. Pauvre homme tombé dans sa toile, dès l'enfance. Il n'a jamais eu la moindre chance de lui échapper et même si, Zorya n'est pas femme à laisser ses sentiments se refléter dans ses actions, son époux est le seul pour qui elle ressent un attachement. Aussi vrai, qu'il lui est possible de ressentir. Elle laisse le liquide rouge s'écouler dans sa gorge, caresse Styx par habitude et laisse s'effiler le temps. Le silence comblant ses sens, souvent trop sollicité dans cette ville surpeuplée.

Une variation dans l'air ne tarde pas à se faire entendre, les bruits de pas suivant de près. Elle sourit en coin, se redressant légèrement sur son siège. L'homme devenu le bras droit de son oncle, n'est autre que son propre allié au cœur du Culte. Une loyauté aussi tordue, que l'homme qui s'avance. « Ma Dame. Le chien. » Styx reste calme, lorsqu'elle presse sa main sur son collet, chien parfaitement dressé et depuis longtemps sous la domination de sa maîtresse. Il gronde néanmoins, pour prévenir de sa présence. Rappeler que des crocs ne sont pas loin. « Bonsoir, Revmir. » Sa voix résonne dans la pièce fraîche, alors qu'elle ne quitte pas des yeux l'homme qui lui fait désormais face. « Je te dirais bien que tu es belle ce soir, si on n'y voyait pas comme à travers une pelle. Même si, j'imagine, je peux sans risque présumer que tu l'es. » Il n'y a pas de rire pour accueillir cette phrase, Nyx ne sentant pas le besoin de s'y forcer. L'humour ne lui est inconnu, pourtant. Seulement, il y a longtemps que son paternel l'a glacé de l'intérieur. Les choses triviales lui demandent de jouer. Triste résultat d'une famille mafieuse, de génération en génération. Les entailles sont devenues trop profondes pour être réparé. « Toujours aussi charmant, Krestnyy. Une qualité qui manque à de trop nombreux hommes de cette ville. »

Gorgonia acquiesce, la cruauté de Vadim et son charme attirant l’intérêt de la créature.  Elle apprécie le mélange étonnant, tout autant que la blonde. Elle pousse le verre de vin qui lui est destiné, alors même qu’une lueur s’ajouter. La chandelle révélant quelque peu ses traits et l’obligeant à détourner les yeux un instant. Le temps de s’adapter à cette nouvelle source de lumière. Un compromis acceptable, pour une telle rencontre. « Est-ce que je dois craindre les bêtes tapies dans l'ombre qui attendent de me dévorer, Zorya ? » Cette fois-ci, elle laisse entendre un court éclat de rire. Ses yeux retournant se poser sur Revmir, détaillant sa posture et ses expressions. « Nous sommes seuls, Revmir… Aucune bête, n’est tapie dans un coin, aiguisant ses crocs pour te croquer. » Après tout, elle n’est pas une bête. Gorgonia est bien pire, puisqu’elle est mythique. De simples bêtes ne tiennent pas la comparaison.

« Tu as toujours été favorite en lisse des personnes qui trouveraient un moyen de m'assassiner. Mais j'ai la faiblesse de croire que je te suis encore un peu utile. Si ce n'est pas le cas, tu peux me le dire, je ne suis pas susceptible. » Elle hoche la tête, sans même sourciller. Vadim n'est pas dupe, d'autant plus qu'il la côtoie réellement depuis une dizaine d'année déjà. Le culte de Hel pour les lier, alors que la Bolshoy ne l'avait que peu fait. Un pont entre eux, n'est pas sans savoir qu'il a une date d'expiration. Les deux en ont conscience. Nyx sait, qu'un jour il trouvera une autre personne à soutenir, même à son propre détriment. Tout comme, Vadim se doute qu'un jour elle se débarrassera de lui pour plus de sécurité. La jeune femme s'épanouie dans cette relation. Est-ce signe d'une noirceur profonde? « Ce n'est pas une faiblesse de savoir quand on est utile et quand on ne l'est plus. Tu peux te permettre cet orgueil, en ce qui me concerne. Ta perte serait pénible, pour l'instant. » Elle porte de nouveau son verre à ses lèvres, avant de le faire tourner dans ses doigts. « Garde moi cette place de favorite et peut-être que tu me survivras. » Elle taquine, son ton se faisant léger. Bien qu'elle pense chaque mot. Pour une fois qu'une personne à la possibilité de lui résister, de la voir venir… Elle trépigne presque intérieurement. Bien, que ce combat ne viendra pas avant que la tête de son oncle ne soit aux pieds de ses chefs et elle… Nyx et Gorgonia installé sur le trône de la criminalité. Après une seconde de silence, elle reprend la parole. Cette rencontre n'étant pas dépourvue d'une raison. « Dis-moi Vadim, quelles nouvelles de nos effectifs? Les nouvelles restrictions, les perquisitions et les puces nous privent d'un grand nombre de nos hommes. Ce sont vers les humains, que je pense me tourner prochainement. Qu'est-ce que je dois chercher parmi mes candidats? »

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  Mar 24 Sep - 9:15
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Vadim Revmir
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Vadim Revmir
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« Attention à ne pas devenir trop présomptueuse.»
Le conseil - plus que véritable menace - file hors de ses lèvres sitôt que Zorya finit de dispenser les siens sur la survie en milieu muscovite. Si l'on devait en croire les dires de chacun, il y aurait autant d'êtres invincibles que de créatures surnaturelles pour se le proclamer, un pêché d'orgueil par l'ivresse du pouvoir qui a déjà nui à beaucoup d'imbéciles ; y compris ton très cher père. Véritable gâchis selon Vadim, que de laisser un tel potentiel être gâché par sa propre tendance à se penser invulnérable, ce qui est une raison bien trop banale de mourir.
Mais Zorya a les tares des vertus que constitue sa jeunesse, ni les os qui craquent ni les douleurs articulaires ne sont venus lui rappeler qu'elle était mortelle. Et sans que leurs rapports ne soient tels qu'il pleurerait sa perte à jamais, Vadim craint pour elle - comme pour les très rares collaborateurs à qui il prête un tréfonds d'utilité - que son audace lui joue le sale temps venu, de mauvais tours.
Et le sale temps, si on y est pas déjà, ça y ressemble fortement.

Mais puisque les amabilités et sous-entendus d'usage se terminent, l'homme se laisse guider vers des échanges moins formels, et profite que ses yeux s'habituent à l'improbable pénombre pour accompagner sa tige d'un verre dûment servi en accord. Aux questionnements fondés qu'elle amène sur la table mal éclairée - puisqu'ils ont bel et bien perdu la moitié de leur efficience, et que l'autre est trop occupée à se méfier des derniers révélés pour être docile - Revmir ne peut pourtant s'empêcher de se marrer. Depuis si longtemps qu'il a accumulé les contrariétés, il ne lui reste guère que son humour décadent pour égayer les soirées comme celles-ci, occupées à assassiner des gosses et menacer des familles.
« Des putes, très chère. Des putes. »
Largue Monsieur sans le moindre préavis, lèvres chauffées à la cibiche qui se termine. Il marque un temps, puisqu'une bonne blague se perd sans un bon sens du rythme, avant d'expliquer ses dérives énigmatiques avec un peu plus de formalité.
« Un chargement extérieur a très récemment laissé échapper une de ses biches. Un incident déplorable. »
A ajouter à la longue listes des récents incidents déplorables. Une pauvre fille qui croupit dans une cave à l'heure où il parle, trop occupé qu'il était jusqu'à maintenant à déjouer une trahison pour venir lui tenir compagnie. Et ce, parce que l'infidélité va apparemment de paire avec l'incompétence et qu'il est apparemment entouré d'une bande de bras cassés. De bras cassés pucés.
On ne va pas se mentir, la Bolshoy, ce soir, elle lui court sérieusement sur le système nerveux.
« Surnaturelle, à n’en point douter. Aucun tatouage. Pas-de-puce. »
Conclut-il, pour arriver où il voulait en venir, et laissant de côtés ses maussades dérives. Là encore, un temps de silence plane dans l'air, sur une cigarette qui se meurt écrasée, cette fois pour lui laisser le temps d'assimiler ce qu'il vient de dire ; mais, surtout, les infinités de possibilités que cela implique.
Même si on arrive à trouver que dix clodos vaguement graciés d'un don, c'est assez pour renverser tout un système persuadé de les avoir sous contrôle.
« J’y réfléchis encore. Ça prend du temps et demande une réorganisation interne. Ca pourrait nous obliger à renoncer au trafic de viande vivante. »
Une tragédie à laquelle il ne verrait personnellement aucune objection, puisqu'il a toujours trouvé d'une extrême vulgarité de se contenter de plaisirs non consentis. Mais les comptes familiaux risqueraient d'y trouver matière à litige : si ce n'est immédiatement, les retombées d'un stock non renouvelé pourraient un jour, excusez-moi du peu, faire très mal à la gueule.
« Mais tu admettras que la perspective est alléchante. »
On pourra même leur trouver un nom marrant.
La ligue des ombres.
Les templiers démoniaques de l'enfer infernal.



@Zorya Domacheva
  Mar 15 Oct - 19:02
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Zorya Domacheva
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« Attention à ne pas devenir trop présomptueuse.» Sourire qui lui échappe et disparaît aussi rapidement. Son œil luisant d’un amusement, qui n’est peut-être pas le sien. Comme discerner ce que la gorgone ressent, de ce qui est entièrement sien? Difficile. Impossible parfois. Vadim est l’un des seuls avec qui, Zorya laisse tomber une partie de son masque et une certaine détente s’en ressent dans ses manières. Adieu, la jeune femme si chaleureuse. « Laisse-moi, ce petit plaisir en ta compagnie, Vadim. Je suis lasse de toujours jouer à la douceur et l’innocence. » Elle porte le vin à ses lèvres, avant de jouer avec le verre quelques secondes. « Mais tu as raison, je pourrais bien tomber sous tes actions ou celle d’un autre… » Elle doute que ce soit pour demain, cela dit.

La mention des putes, lui fait dresser l'oreille, sans qu'elle ne questionne davantage. Laissant l'homme parler sans l'interrompre. Même lors d'un silence qui s'ajoute à la conversation. Nyx n'est pas femme à être impressionné, ni dégoûté par quoi que ce soit. Sa famille s'étant chargée de lui arracher toute sensibilité avant sa première décennie complète. Pourtant, Lyov et son commerce, principalement de femmes, lui tombe parfois sur les nerfs. Elle préfère voir des hommes ramper et tolèrerait mieux l'idée de sexe payant, si celui-ci s'ouvrait davantage aux femmes. D'un autre côté, l'argent ne cesse d'être prolifique à l'abyssal et la Domacheva ne fait pas dans les revendications féministes. Elle préfère écraser avec le sourire et obtenir des résultats.

L’idée qu’un incompétent ait perdu de la marchandise, lui fait hausser un sourcil et roucouler intérieurement. Gorgonia se demandant à quoi elle peut assaisonner le futur cadavre, avant de le dévorer. Pour sa part, elle n’a aucun doute que Vadim se soit déjà occupé du problème. « Surnaturelle, à n’en point douter. Aucun tatouage. Pas-de-puce. » Les mots ramène de nouveau son regard vers lui, ses dents apparaissant une seconde dans une expression intéressée. Elle réfléchit à tout ce que cela peut impliquer et ne peut s’empêcher de jalouser cette liberté qu’on lui a arrachée. Mais manipuler dans l’ombre est plus dans ses cordes, que d’être celle qui applique l’ordre. Autant être gentiment obéissante au Tsar et ses moutons. Du moins, en apparence. « J’y réfléchis encore. Ça prend du temps et demande une réorganisation interne. Ca pourrait nous obliger à renoncer au trafic de viande vivante. » Moue qui ne dévoile rien, accroché au visage, Zorya continu de siroter son verre de vin. Envisageant cette possibilité, sans vraiment y adhérer. Ce trafic étant trop rentable pour qu’on l’abandonne simplement. Du moins, pas sans véritable raison. Une raison, qui viendrait peut-être sous peu. « Mais tu admettras que la perspective est alléchante. » Gorgonia, elle, s'en pourlèche les babines. Nyx se contente de faire couler le vin le long de sa gorge, avant de déposer le verre encore à moitié plein. « Alléchante… Mais difficile à appliquer. Surtout que ces filles sont notre principal revenu pour financer les autres trafics et que la puce a ralenti beaucoup de nos affaires. » Elle s'avance légèrement, se penche un peu au-dessus de la table. Ses yeux détaillants le visage de Vadim, aussi facilement qu'en pleine lumière. « Mais, une créature sans puce, ni existence officielle dans cette ville… Dis-moi, que cette brebis galeuse est de retour à la maison? » Le son sifflant de ses ‘'S'' résonne presque dans cette ambiance, sans que cela ne la gêne. Sa nature non-humaine, dévoilé par un certain Romanov. L'un de ceux qui ignorent n'être qu'un mort en sursit.

Elle reprend sa distance et penche la tête vers l’arrière pour regarder le plafond. Mordillant sa lèvre, à mesure que les idées lui viennent. « Il y a tant d’option avec une pareille trouvaille. » Ses yeux reviennent trouver ceux de son égale. « Devrait-on rappeler à nos petites fourmis, que les puces ne sont pas une raison valable de se relâcher? »

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  Sam 2 Nov - 7:52
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