Seek and destroy. || Vadim


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Alasaïas Schneider
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Alasaïas Schneider
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Dans le brouillard noir de la fuite, piqueté des éclairs de l’angoisse, des cauchemars, des attaques et arrestations possibles à la moindre seconde, il ne me reste que les minces plaisirs de la vie. Après avoir confié mon trafic et l’Illuminé qui le cache à Isild, je me suis barré, abandonnant la maison, abandonnant tout, et mettant en sursis l’inévitable. Le Culte a complètement implosé, la Bloshoy m’a bien fait comprendre que je la mettais possiblement en danger ; je crois que sans Vadim, je serais mort depuis un moment.
Il ne me reste donc que quelques minces plaisirs simplistes, dangereux à haute dose, mais terriblement puissants quand il s’agit de maintenir un être organique en vie.

Assis dans le coin le plus reculé et le plus sombre du bar le plus miteux de la Ruelle Rouge, je détache avec une maîtrise effrayante le garrot qui me permet de m’injecter la panacée de mes insomnies, devenues arbitrairement récurrentes. Le serveur dépose dans un verre à la propreté douteuse un whisky corsé sans même m’adresser un regard. Dans un soupir de soulagement tenant plus du réflexe que du réel ressenti – bientôt il faudra augmenter les doses, encore – je récupère un cigare de mauvaise facture qui s’égrenait dans une coupelle ébréchée, et dont la fumée me nappe d’un brouillard presque opaque, qui ne cesse de me rappeler l’aura noire de Sacha.
Mes nuits sont hantées par la figure atroce de la Drioma dévorant la toile de mes rêves, où le meurtre d’Alyosha se déroule en fresque millénaire.

« Bonsoir Vadim. » je salue l’ombre qui s’approche.
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  Ven 20 Sep - 10:44
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Vadim Revmir
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 Elle roule sur le flanc, nue et moite, le halètement quelque peu exagéré. Charitable chatte de gouttière, pour ce vieux loup dont l’ego ne réclame pourtant plus d’être flatté. Arrête ton cinéma, Chérie, je suis bourré. Ca le démange, ça lui brûle les papilles, mais il le retient son commentaire, le diable usé. Conscient que la minette veut bien faire ; il aurait été tout autant agacé qu’elle ne fît pas semblant. Tout l’irrite, jusqu’à la nausée.
C’est qu’il a la saveur de sa propre mort sur le palais, Revmir, et les plus doux nectars ne le feront pas passer.
Non contents d’avoir limé les crocs du loup, ils lui auront aussi coupé la queue.
« Sérieusement ? »
Se contente de siffler ce serpent presque sans tête, quand en plus de prendre l’éternité pour se revêtir, la belle est prise d’une soudaine envie de se recoiffer. Le mutisme et l’indifférence qu’il affiche sont pourtant clairs, elle est cordialement priée de foutre le camp, depuis déjà sept longues minutes. Silence choqué, regard éberlué.
Mal baisée, foutue à la porte et mal traitée, c’en est un peu trop pour elle. Le brosse de crins s’écrase sur le mur, et rate de peu sa gueule.
« Va te faire foutre. »
Restes d’affaires et de dignité prestement ramassés au sol, c’est encore pieds nus que la chatte rue dehors, une phrase crachée comme un mollard dans le souffle d’un claquement de porte.
« J’espère qu’ils te crèveront. »
Tu viendras cracher sur ma tombe ? S’il-te-plaît.

Le pitoyable monstre n’a qu’un escalier et un trottoir à gravir pour passer de sa planque miteuse à ce bar de merde. Vadim fait fi des surcouches, laisse les sillons des écailles entamer sa peau, à peine, abuse de la loi du foutu pour foutu et n’en a foutrement rien à foutre.

C’est un trou à rat, un mouroir qui fleure bon le vomi, la vieille gnôle et la pisse mais au moins, on ne viendra pas l’y chercher des noises. Les rares âmes amputées qui viennent dans se cloaque s’y tuer à petits feux ont trop de chose à perdre, et il les retient toutes contre eux. Alors dans l’hostilité qui le suit comme une ombre, dans cet empire en miettes où le chambranle d’une planque miteuse a comme des airs de barreaux de prison, le spectre mélancolique mais bonhomme qui le salue lui apparaît comme un miracle.
« Toujours pas mort ? »
Largue Revmir en guise de bonsoir, vieille carcasse traînée jusqu’au tabouret mitoyen, une grimace d’excuse pour la faiblesse de sa remarque. Tu m’excuseras, j’ai laissé mon esprit légendaire avec mon envie de vivre là-haut, entre des draps sales.
« La même chose que le joyeux luron. »
Hèle-t-il au barman, un sourire plein la gueule pour la méfiance qu’il voit luire dans ses yeux bovins. Une gorgée, minuscule, que seule une relative politesse l’empêche de recracher.  
« On vit nos dernières heures et c’est avec ça que tu les arroses ? »
Ca a le goût des lendemains gris et des soirées ratées.
« Putain. »
Aussi insipide que les derniers mots d’un condamné.  


@Alasaïas Schneider
  Sam 21 Sep - 20:06
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Alasaïas Schneider
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Haussement d’épaules.

« Il semblerait que non, mon ami. Pas encore. Mon côté parasite. »

Mais cela ne saurait tarder. Je m’accroche comme un forcené à un instinct de survie malgré le fait qu’il ait été ébréché par mes dernières rencontres de telle sorte que ma carapace n’est plus invincible. Les plaies se sont refermées, naturellement, mais j’ai senti ma chair se fendiller de manière inéluctable, et impossible à guérir.
J’ai un léger sourire quand je me fais traiter de joyeux luron. C’est forcément une plaisanterie mais je crois que les rênes du langage ont été lâchés quelque part dans l’ombre, et que je ne sais plus rien comprendre des subtilités de notre mère patrie.

Tandis que le mélancolique Vadim prend place, les épaules lourdes d’une noirceur légendaire dont je peux désormais entrevoir les affres, j’enroule autour de mes doigts l’élastique du garrot, le serre jusqu’à ce que mes phalanges se vrillent de violet et de bleu. Aucune sensation ne vient.
Evidemment.

Las, j’empoche l’objet, le cœur plus léger tandis que le breuvage distillé côtoie le remède qui circule dans mes veines maltraitées.

« Mon cher je donnerais beaucoup pour une liqueur de Raskovnik mais je ne saurais passer la porte de mon propre bar sans être guidé dans une cellule par la courtoisie tsariste, je le crains. Cela m’arrache les papilles mais nous devrons nous contenter de cela. »

Je cendre le cigare dans le cendar improvisé, le porte à mes lèvres.

« Du nouveau ? »

Je n’ai plus contact avec la Bolshoy depuis ma fuite. Je pense que Domachev me croit menaçant pour son organisation.
Il n’aurait pas tout à fait tort. .
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  Mer 25 Sep - 13:26
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Vadim Revmir
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« Ma voisine a adopté un chat et ils annoncent un ouragan d'une puissance inégalée en Atlantique Nord. »
Ironie campée aux lippes comme la tige qu'il y pend, seul nouveau dont il se fendra la gueule ce soir.
Non, les meilleurs passeurs de Moscou n'ont toujours pas trouvé un moyen de les laisser prendre la poudre d'escampette, et n'en ont du reste pas très envie. Non, leur petit génie en titre n'a pas désamorcé les puces en l'espace d'une nuit. Non, leurs contacts à travers le monde ne menacent pas les portes de la ville, parce que tout le monde se fout de sectes terrifiantes remplies de monstres qui leur faisaient déjà peur et d'extrémistes que personne n'accrédite. Monsieur est fatigué de ressasser ses échecs, comme un vieillard rappelle les enfants prodigues à son chevet et cherche à se convaincre qu'il n'a pas engendré des connards. Monsieur attend du monde qu'il laisse son héritage foireux en paix.
Alors si tu veux, je peux te parler du chat de ma voisine que je rêve de plomber au neuf millimètres tous les soirs. On peut débattre du cours des saisons et se réjouir que d'autres crèvent sous les intempéries ailleurs. Notre seul moyen d'évasion se trouve désormais dans tes veines ; la seule idée qui nous sauvera ne peut plus venir que d'un cerveau détraqué.
La tige est embrasée, le volute résiduel rejeté dans un soupir las et l'infâme breuvage ingurgité bon gré mal gré. Puisqu'une saloperie de chat et une mauvaise gnôle sont tout ce qui reste aux condamnés.
« Tu ne t'es pas dit qu'ils n'avaient qu'un moyen de le savoir ? ... Que deux personnes au monde, seulement, étaient capables de donner tous nos noms ? »
Torture pour les idéalistes, pot de vin pour les fatalistes ; en tout cas les bergers ont envoyé leurs moutons au sacrifice et il ne faut plus espérer un dernier miracle de leurs vénérables idoles.
« Malgré tout. J'aurais tué pour découvrir Son visage.. »
Soupire Vadim, d'avantage pour lui-même que pour quiconque, dans un volute opaque. Puisqu'elle doit être morte, à l'heure qu'il est. Fusse-t-elle assez folle pour croire aux belles promesses qui lui furent vendues en échange de sa trahison, ou assez convaincue pour ne rien cracher avant la torture, jamais ces messieurs ne la laisseront vivre plus de temps que nécessaire.
Les dieux tombent comme des mouches au panthéon des dictatures.

« Peut-être qu'en t'arrimant à l'avant d'une voiture bélier... »
Se rappelle monsieur qu'il a de l'humour, même aux portes d'une mort affreusement humiliante ou sur la brèche de ses humeurs malades ; même s'il se tâte, avec beaucoup de sérieux, à se foutre en l'air pour les priver du plaisir de l'abattre.
Je te garderais bien la balle, au nom de notre Amitié, mais ce n'est pas comme si elle t'était de la moindre utilité.
« On fonce dans le mur et on voit ce qui se passe. »
Il y aurait là, en plus d'une chevauchée digne des plus grands livres d'Histoire, la satisfaction purement scientifique d'une expérience folle. Force de la nature contre merveille de l'industrie, mur contre mur, indestructible contre indestructible.
« Dans ton état, tu sentiras p'tetre rien. »
Racle et roucoule Revmir, une lueur goguenarde dans ses pupilles tentatrices.
Allez, dis-oui.
Laisse nous crever en héros.
Entrer dans la légende.

La fuite la plus génialement conne de l'Histoire.


@Alasaïas Schneider
  Lun 30 Sep - 18:59
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Alasaïas Schneider
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Je commente sa déclaration d’un simple haussement de sourcils ;
Je suppose que cela veut dire non. Quel dommage. J’avais de l’espoir en ce fameux cousin que j’ai dirigé vers la Bolshoy quand on me l’a demandé, espoir qui commence à se dilacérer au fil des échecs de Miloslav. Ce n’est pas comme cela que je vais rentrer dans les petits papiers de notre chef, moi. Quelle plaie…

« Il y avait plus que deux personnes qui le savaient. Le monde d’aujourd’hui ne fonctionne plus que par oligarchie. C’est pour ça qu’il est si fragile. »

Ah, le temps des souverains qui emportaient leurs secrets dans la tombe est désormais révolu. Je pense que cela ne date pas d’hier. C’est bien embêtant quand les preuves disparaissent pour toujours. On veut les conserver maintenant ; pour l’histoire, dit-on. Pour sauvegarder des secrets avec lesquels on peut faire chanter ceux qui nous importunent.

« Je n’imagine même pas le prix qu’ont du coûter nos délicieux patronymes à ceux qui les cherchaient alors. »

Je frotte les unes contre les autres les pulpes de mes doigts pour mimer la maille. Bien sûr que ces informations se sont vendues, tout se vend, maintenant, inévitablement. C’est le cruel business du monde moderne. Toute information vaut de l’or, et certains en vivent. Quand une plante verte peut se vendre vingt-mille balles le milligramme, il y a fort à parier que des noms entiers peuvent être côtés en bourse maintenant.

« Oh, à ce point ? Tu parles déjà d’elle au passé, l’aurais-tu assassinée sans espoir pour ses plans machiavéliques ? Bauer t’étranglerait si elle nous entendait. »

Je froufroute d’un rire sarcastique. Bauer tuerait n’importe qui menaçant sa belle infernale ; l’avenir nous dira qu’il est bien sombre pour ces deux donzelles. Pour moi aussi, tu me diras. Je secoue la tête tandis que les échos se perdent.

« Ah, mon cher Vadim. Toujours les idées folles, même à l’aube d’un avenir plus incertain que jamais. Sais-tu qu’il n’y a que ma peau qui s’immunise contre les affres de la vie ? Si tu me brises, je ne serai plus qu’un sac d’os, qu’est-ce que tu vas faire de ça ? »

Je tire sur mon cigare.

« Tu vas me vendre en échange de quelque chose, je te connais bien, seul un Krestnyy peut faire ça. ».
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  Jeu 10 Oct - 20:59
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Vadim Revmir
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Un sourire étire les lèvres de Monsieur, bercé d'une certaine amertume, aux accusations de régicide. Il aurait aimé, peut-être, la gloire éternelle qu'un tel tour de force vous offre à jamais. Cela dit, la proximité qu'exigerait la prouesse avec Le Très Haut rentre en contradiction directes avec sa politique de non restriction.  Être si proche d'une cause qu'on en côtoie les instigateurs enflammés, c'est perdre sa vue d'ensemble, qui est le moteur des convictions de Revmir. Il veut être l'acteur d'un monde qui s'embrase, pas l'auteur d'un système stable.
« Bauer est stupide. »
Crache le monstre insolent dans un volute de fumée, sans plus de pitié qu'il n'a de prudence. De tout temps, Vadim a éprouvé un profond mépris pour les adorateurs et les convaincus - car ils sont générateurs de rigidité, ce qui est l'antithèse de tout progrès.
« Idolâtre l'Amour, pas les amoureux. »
Cultive le Message, pas le messager, et la mort d'un mendiant devient aussi tragique ou pas que celle d'un Roi. Parole de celui qui en est à son septième verre.

Mais les badineries plus absurdes supplantent les dérives philosophiques profondément nostalgiques, et c'est dans un autre sourire, flatté cette fois, que Vadim accepte les allégations de son confrère et ami. Je donnerai ton corps à la science - comprendre-là que je vendrais ta peau flasque à prix d'or en guise de gilet pare-balles.
Une conversation sur laquelle il se serait bien attardée, si les œillades répétées d'un homme pendu à son téléphone avec une discrétion discutable n'éveillaient pas l'alerte en ces temps de solidarité absente. D'un signe bref à l'égard d'Alasaïas et sans s'attarder d'avantage, Vadim l'incite à le suivre dehors par la porte arrière, soupçonnant que la clé de cette énigme simple soit une troupe de soldat ramené en échange d'une autre somme bien conséquente.
Tout se vend, hein ? Nos dérives cyniques prennent tout à coup l'air d'allégations prophétiques.

Le froid de la ruelle dégueulasse fouette le visage dénudé de Vadim, craquelant quelques écailles par ci par-là sur des chairs qui se croccodilent. Non loin de la porte arrière, un colosse, dont la barbe fournie, les tatouages et le nez cassé lui semblent familiers - le regard empli d'animosité qu'il réservait parfois à d'autres, un petit peu moins.
« Tu fais une connerie, Egonov. »
Proclame le Serpent à la silhouette qui s'est soulevée du muret pour venir les quérir, le corps inséré entre lui et celui de son ami, sans trop savoir pourquoi. C'est pas moi qui sortirait indemne d'un cassage de gueule. Mais la réponse est simple, et réside un peu moins dans un esprit chevaleresque, un peu plus dans les mesures drastiques qu'il est prêt à prendre sans de dangereuses secondes de latence. Ne m'en veux pas mais tu as des principes, et les principes hésitent toujours.
« Désolé Revmir. Un connard m'a dit un jour, le bon investissement est celui qui rapporte tout de suite. »
Note pour mémoire, garder ses conseils pour soi et son lit de mort, quand ça n'engagera que les autres.
« M'oblige pas à... »
Menace bien conduite, pourtant interrompue par un borborygme serré de douleur violente. Lame sortie de sa manche pour entailler bien profond la fémorale, dans le triangle de fragilité, dès qu'il a eu la connerie de s'approcher trop près. L'homme ploie genoux à terre, Vadim se faufile derrière avec une rapidité étonnante pour son âge, vient trancher la gorge par l'arrière sans risquer de se salir.
Quand on a pas de gilet par balles, on a la sournoiserie.

« Un connard en effet... »
Ne peut qu'admettre Revmir dans un constat placide, au cadavre qui se dresse encore sur un genou comme un fervent ploie devant les rois. La gorge béante sous les yeux du dernier spectateur atterré, envoie des feux d'artifice de sang dans l'air, les yeux de moins en moins animés le fixent, jusqu'à ce que toute lueur quitte enfin son regard. Alors seulement, le corps sans vie s'effondre, le visage encore tiède, flasque, vient s'échouer sur les chaussures d'un Alasaïas en guise de dernier spectateur.
« Ne traînons pas ici. »


@Alasaïas Schneider
  Mar 15 Oct - 23:08
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